2 - Définitions
Au décours d'un site, d'un article vous allez tomber sur différents termes, certains parfois désignent le même type de logiciel.
A l'origine, seuls les termes " freeware " et " shareware " étaient utilisés, depuis quelques années de nouveaux "wares" apparaissent ainsi que des traductions ou francisations de termes anglo-saxons.

Précisons d'emblée que toutes ces définitions concernent des utilitaires dont l'auteur garde le copyright. Ces utilitaires ne peuvent être modifiés, décompilés, transformés.

Ceci est une différence fondamentale (et source de confusion) avec les "logiciels libres" ou " open source " ou " GNU "que chacun peut décortiquer, transformer, améliorer, redistribuer.Logiciel libre ne signifie pas toujours gratuit non plus. Il existe dans ce groupe plusieurs sous-groupes et vous rencontrerez des termes comme licence GPL, LGPLLa distribution d'un logiciel libre modifié/amélioré doit respecter les règles du logiciel initial.Voir : http://www.april.org/gnu/gpl_french.html  http://www.linux-france.org/article/these/gpl.html
Ce qui est encore différent du "logiciel du domaine public" où l'auteur abandonne définitivement ses droits d'auteur.

Quelques définitions les plus couramment rencontrées :

Addware: ce type d'utilitaire est en train de proliférer sur la Toile, la gratuité du logiciel est assurée par une bande de publicité pour différents sites Internet. NetVampire en est un bon exemple.
Cardware ou Postcardware utilitaire dont l'auteur demande l'envoi d'une carte postale.
Careware ou Charityware: l'auteur de ce type d'utilitaire demande à l'utilisateur de faire un don à l'association caritative de son choix.
Distribuciel: terme synonyme de Shareware ou Partagiciel
Freeware ou Graticiel ou Gratuiciel c'est le terme inventé par Andrew Fluegelman en 1982. Actuellement il désigne un logiciel dont l'utilisation est illimitée, gratuite et dont la diffusion est libre. Il existe parfois des variantes puisque que l'auteur voulant contrôler la distribution de son produit peut restreindre sa diffusion.
Inutilitaire: catégorie d'utilitaires qui fleurit depuis quelques mois, elle regroupe un ensemble de logiciels à l'utilité restreinte voire nulle, allant du faux formatage, au chat qui poursuit inlassablement le curseur de votre souris en passant par moults gags parfois douteux.
Mailware: très répandu, il permet à l'auteur de constituer une mailing-list en demandant à l'utilisateur de lui adresser un mail. L'auteur pourra ainsi informer les utilisateurs de ses nouveautés. Ce mail est souvent l'occasion de recevoir un code qui permet la disparition d'une fenêtre d'enregistrement.
Progiciel : logiciel professionnel, le plus souvent commercial
Shareware ou partagiciel ou distributiel: terme inventé en par Bob Wallace, le logiciel peut être essayé durant une période allant de 15 jours à 3 mois en général. A l'issue, l'utilisateur doit rémunérer l'auteur ou désinstaller l'utilitaire. Le shareware peut être totalement fonctionnel sans limitation de temps, mais le plus souvent celui-ci possède des restrictions d'utilisations comme une absence de fonctions ( impossibilité de sauvegarder ou d'imprimer etc..), une impossibilité d'utilisation après une date prédéterminée, la survenue plus ou moins fréquente de fenêtres rappelant à l'utilisateur que celui-ci ne s'est pas enregistré.
Software: terme générique pour désigner tout logiciel.
Spyware ou espiogiciel: littéralement logiciel espion! Nom donné à des logiciels comme Go!Zilla, GetRitgh, qui lors de vos connexions ne se contentent pas de télécharger les bannières de publicité mais réexpédient certaines données comme vos habitudes de navigations!
Warez: logiciel commercial ou shareware piraté, livré avec son code d'enregistrement.

3 - Situation actuelle
Il existe des centaines de sites de téléchargements, des milliers de développeurs passionnés pour des millions d'utilisateurs.
Au niveau médical, le nombre d'utilisateurs s'est envolé grâce à l'informatisation forcée de Sésam-Vitale, les médecins découvrent après quelques mois d'utilisation les possibilités de l'informatique et les ressources d'Internet.
Après la maîtrise du logiciel de télétransmission et celle du progiciel de gestion du cabinet, d'autres besoins se font sentir.
Parallèlement, des médecins informatisés, parfois de longue date, éprouvent le désir de faire des outils adaptés à leurs cahiers des charges et se lancent dans la programmation.
Depuis, 3-4 ans, le phénomène prend de l'ampleur grâce à la mise à disposition de documentations (en librairie, sur Internet), la facilité à résoudre un problème (listes de discussion, forums, sites dédiés), l'accès à des outils de programmation de plus en plus faciles à maîtriser.
Ainsi plusieurs dizaines de médecins mettent à disposition de leurs confrères leurs utilitaires médicaux (ou non), le plus souvent directement sur leur site personnel.