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D'autres auteurs décidèrent alors de distribuer leurs logiciels de cette façon. Les
magazines et les clubs informatiques de l'époque, séduits par ce concept,
contribuèrent largement à son succès.
En 87, PC File comptait un million d'utilisateurs!
Un autre auteur, Bob Wallace, décida de distribuer son traitement de texte PC Write sur un mode
très proche, diffusion libre mais l'utilisateur désirant continuer à
utiliser son produit devait s'enregistrer et payer.
Le terme Freeware ayant été déposé, il nomma son mode de distribution
Shareware, "share" pour "partage" et "ware" pour
"software".
Une certaine confusion apparait sur le terme freeware qui pour
vous signifie logiciel gratuit, alors que Fluegelman et Button
réclamaient 25 $!
Il faut considérer qu'à l'époque cette somme modique correspondait aux frais
de gestion et d'expédition. Le logiciel était bien gratuit, seul le mode
de distribution nécessitait une rénumération.
Ce qui est toujours le cas aujourd'hui, vous achetez des compilations de freewares sur CDrom qui
coutent quelques dizaines de francs. De même, vous téléchargez sur
Internet des freewares qui entrainent un coût de communication.
Ce que changea Wallace avec son shareware c'est qu'il réclamait une
rétribution pour l'utilisation de son logiciel et non pas uniquement pour
couvrir les frais de distribution.
C'est ainsi qu'apparurent les premières restrictions d'utilisation du logiciel,
soit au niveau
de ses fonctions, soit dans le temps.
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